26 juil. 2012

A DECOUVRIR: LES FONTAINES PARISIENNES






L’anticyclone des Açores s’étant, enfin, décidé à se poser sur notre belle capitale et températures ayant dépassé les pauvres petits 20°, parfois même difficilement atteints ces dernières semaines, Paris est, officiellement, passé à l’heure d’été.
Il fait chaud. Et quand il fait chaud, comme tout être humain normalement constitué, nous recherchons fraicheur et autres points d’eau.
Quels sont les points d’eau à la disposition des Parisiens? Hormis les bords de Seine, souvent pris d’assaut par cette chaleur et Paris Plage, Paris regorge de fontaines disséminées partout dans la ville Lumière.

Un petit cours d’Histoire pour commencer. (Je fais court, promis, il fait trop chaud pour se cultiver !)



Les fontaines sont apparues à Paris dès le Moyen-Âge. Les Parisiens s’y approvisionnaient en eau, y faisaient boire leurs bêtes et y lavaient leur linge. Ce qui pouvait donner lieu parfois à des bagarres entre habitants impatients.
Cette eau était très polluée, elle fut même à l’origine de la terrible épidémie du choléra de 1832.
Sous Napoléon, Paris comptait environ 70 fontaines mais ce fut l’aristocrate anglais Richard Wallace, passionné par notre ville, qui, lors du siège de la Commune en 1870, imagina et créa les fameuses fontaines Wallace à cariatide qui sont l’un des emblèmes de notre capitale. Il en reste actuellement 119.





« Fontaine, je ne boirai pas de ton eau »


Paris compte aujourd’hui plus de 900 fontaines publiques qui distribuent de l’eau potable.

Le saviez-vous ?


Paris a son eau de source, notre fameux « Château la Pompe ». Vieille de 25000 ans, riche en fluor et en fer, l’eau de la nappe d’Albien jaillit en 3 endroits : Place Verlaine dans le 13ème arrondissement, Square Lamartine dans le 16ème et Square de la Madone dans le 18ème.


Quelques fontaines parisiennes à voir et à revoir.






La plus ancienne : La Fontaine des Innocents, construite à la Renaissance, Place Joachim du Bellay dans le 1er, près de Châtelet.


La plus romantique : La Fontaine Médicis dans les Jardins du Luxembourg, dans le 5ème.




Parmi les plus insolites : La Fontaine Stravinsky de Nikki de Saint Phalle devant le Centre Georges Pompidou dans le 2ème.
Mais également, la première fontaine à eau gazeuse de Paris située dans le Parc de Reuilly dans le 12ème. Originale et pétillante, vous pourrez déguster une eau de source à bulles obtenue grâce à un ingénieux système de gazéification.


Et les jeux d’eau à Paris ?





N’oublions pas qu’un des plaisirs des petits et des grands (courageux) parisiens est déjouer, bien sûr, avec l’eau à défaut d’être dedans.

A tous ceux qui aiment à s’ébrouer, Paris propose dans différents parcs de nombreux jeux d’eau.
Vous pourrez emmener votre tribu au Parc André Citroën (15ème) où ils pourront s’en donner à cœur joie avec les 72 jets aléatoires (pensez à prendre un change intégrale, parole de Maman dont l’enfant n’avait plus rien de sec !)
Pour les plus petits le Jardin-Plage du Jardin d’Acclimatation (16ème), leur permettra de jouer entre jets et brumatiseurs.
Pour les amoureux du zen, le Jardin des Bambous au cœur du Parc de la Villette (19ème), offre calme et détente bercée par le bruissement de l’eau qui chute le long d’un cylindre de béton (on s’y croirait, j’entends déjà le bruit de l’eau).
Et le dernier construit, mais pas des moindres, le Parc Martin Luther King (17ème), qui longe le quartier des Batignolles avec ses jets d’eau et sa mare aux canards.



Alors, chers Parisiens et Parisiennes, je vous dis « A la Claire Fontaine… »

20 juil. 2012

DE LA CABANE DE NOTRE ENFANCE AUX MAISONS EN BOIS DESIGN ET ECO RESPONSABLES.



Nous avons tous construit ou rêver de construire une cabane en bois lorsque nous étions enfants et nous étions, sans le savoir, déjà éco responsables !
Force est de constater que le bois, en tant que matériau de construction, a le vent en poupe depuis plusieurs années maintenant. De plus en plus de collectivités et de particuliers choisissent de faire construire en bois.
Fi des Trois Petits Cochons et de leur cabane soufflée par le loup, le bois et ses composites sont  devenus tendance.

Quels sont les avantages de la construction en bois ?


La plus évidente est le respect de l’environnement.

Le bois permet des constructions saines et sèches sans générer de déchets, et est naturellement isolant, ce qui s’inscrit dans une conception de durabilité et d’éco responsabilité.

Ensuite, la maniabilité et la facilité d’assemblage de la structure.

De plus, le bois permet de laisser libre cours à toute fantaisie architecturale et design.
Nombres d’architectes et de designers, le bois est un pari d’avenir, tant dans la construction de bâtiments que dans la réalisation de mobilier et objets décoratifs, comme en témoignent les tendances qui se dégagent de salons tels que Maison et Objet à Paris ou encore le World Capital Design 2012 à Helsinki.

Mais qu’en est-il, alors, de la déforestation ?


Certes, nous n’allons pas lancer un grand débat sur les comportements criminels de certains qui déciment les forêts sans se soucier des conséquences catastrophiques pour notre planète.
Il est intéressant de souligner qu’en France, par exemple, nous exploitons 25% de nos forêts, bien en dessous du seuil de renouvellement biologique.

Par ailleurs, des groupes forestiers tels qu’UPM ont mis en place une politique qui privilégie tout ce qui est durable et éco responsable dans une stratégie Biofore avec la création de composites qui respectent la charte de durabilité ainsi que l’environnement.

Et avoir une maison en bois à Paris ?


Il est vrai que cela ne semble pas évident à première vue. 

Cependant différentes réalisations ont vu le jour à Paris telles que cette maison conçue par Patrick Joubard et construite autour d’un patio. Adossée à deux immeubles, elle s’insère parfaitement dans le cadre, offrant un véritable havre de paix à ses occupants.




D’autres chantiers sont en cours tels que le nouveau quartier des Batignolles dans lesquels les architectes ont pensé et inséré le bois comme un élément central de la construction.


Le bois, un vrai pari sur notre avenir.

17 juil. 2012

L'HUMEUR DU MARDI (car le lundi c'est pourri) #3

De l'importance d'avoir de (bonnes) copines.


A moins que vous n'ayez passé la dernière décennie dans une autre galaxie, vous n'avez pas pu échapper à la montée en puissance de ce que l'on appelle les réseaux sociaux.
J'ai nommé Facebook, Twitter, Google+ et tant d'autres.

"Être ou ne pas en être", là n'est pas la question.
(Je suis et Facebook et Twitter et Google+, donc, qui suis-je pour donner des leçons, hein?!?)

Non, je m'interroge plutôt sur ce besoin flagrant (et sûrement rassurant) que nous avons d'appartenir à une tribu, à un groupe, à une communauté.

Et surtout, à l'heure où tout le monde (ou presque) étale sa vie privée, pas toujours follement passionnante, il faut bien le reconnaître, à coup de statut ou de tweet en tous genre, avec, parfois, des conséquences imprévisibles (pour exemple, la fameuse affaire du tweet de la compagne de notre président...).

Passons sur les différentes polémiques qui pourraient en découler, là n'est pas le sujet (qui fâche souvent).

Force est de constater que "réseauter" est devenu vital aujourd'hui. 

Le réseau, c'est la vie, comme dirait l'autre.

Avant (comme dirait mon fils "il y a longtemps, à l'époque où tu étais jeune", merci mon chéri), on appelait cela un carnet d'adresses. Et plus il était fourni et étendu, mieux c'était.
Aujourd'hui, les réseaux sociaux ont remplacés ce bon vieux carnet.

Quoiqu'il en soit et quelqu'il soit, le réseau est une force.

Il existe des réseaux pour tout: network (comprenez professionnel), social, que vous soyez un homme, une femme, propriétaire d'un chien, d'un chat, d'un enfant (oups, non, parent, pardon!), Parisien, New-Yorkais, bref, le monde entier, par le biais d'Internet, devient un vaste champ de réseaux possibles.

Cependant, on semble avoir plus ou moins oublié qu'un réseau c'est, avant tout, entraide et échange (on ne parle pas, là, d'un vulgaire post sur le wall d'un semi-inconnu, oui, oui, je parle geek parfois, aussi).

Car, il existe, au-delà de Facebook et compagnie, de véritables réseaux sociaux où ces mots ne sont pas de vaines notions, mais plutôt des communautés, où la solidarité est primordiale, comme dans une bande de copines.

Tout le monde le sait (ou, tout du moins, devrait le savoir), la vie d'une femme est souvent complexe et parsemée d'embûches en tout genre.

Nous jonglons (avec dextérité) entre notre vie de tous les jours (pleine de petits ou gros tracas et aléas), notre vie professionnelle (idem), notre vie de femme (idem) et notre vie de mère (pour celles qui trouvaient que c'était trop simple).

Petit aparté personnel pour étayer mon propos, autrement dit, je vais vous raconter ma vie en deux secondes afin de vous démontrer (si besoin est) que rien ne vaut ses copines (et leurs copines) pour faire face à toute situation.

Il y a quelques années, je quittais mon 17ème natal pour un autre 17ème, les Batignolles, et je n'y connaissais personne et encore moins les  us et coutumes du quartier.

Comment allais-je faire pour survivre??? (suspens)

Quelques sorties d'école (comme quoi, avoir un enfant peut se révéler, finalement, très utile) plus tard, je savais où aller acheter mon pain, je connaissais le meilleur fromager du quartier, j'étais (et je suis toujours) copine comme cochon avec l'italien du quartier, le caviste, le primeur etc, mon fils avait des copains pour aller jouer au parc, non,  et nous, nous buvions des coups en terrasse...

Grâce à elles, j'ai pu récupéré mes données quand mon disque dur a lâché, j'ai pu trouvé une baby-sitter à la dernière minute, j'ai pu rentrer chez moi alors que je m'étais enfermée dehors, non, je n'étais pas seule à galérer face à la crise de pré-adolescence de mon fils, j'ai pu tellement de choses et bien d'autres encore!


Et, apparemment, je ne suis pas la seule à apprécier à sa juste valeur , car un nouvel espace vient d'être créé sur le Net par Florence Haxel et il s'appelle... Mes Bonnes Copines!




La fameuse solidarité féminine a, enfin son réseau!


Son idée est de mettre en relation, grâce au site, les femmes de tous horizons et de fédérer une entraide mutuelle, une solidarité et une confiance entre toutes, de manière à pouvoir se rendre la vie plus facile et surtout, d'avoir la possibilité d' échanger Coups de gueule, Coups de pouce et Coups de coeur sans avoir à s'inventer une vie, sans faux-semblants, entre amies tout simplement.

Je laisserai, donc, le mot de la fin à notre amie à toutes, Candy: "Avoir des amies, dans la vie, c'est très utile."
























10 juil. 2012

L’HUMEUR DU MARDI ( car le lundi c’est pourri) #2




J’ai longuement  hésité à vous raconter mes nouvelles aventures de propriétaire de chien à Paris et comment je (re)découvre les joies des sorties par tous les temps et autres péripéties humano-canines, mais je viens de réaliser que… je pars en vacances !

Oui, enfin !

A moi, le soleil (sais même plus ce à quoi ça ressemble, ça !), à moi la plage/piscine/transat, les marchés, les bonnes bouffes en famille, entre copains, les apéros au rosé qui n’en finissent plus (burp)…

Bref, je pars en vacaaaances !

Mais, qui dit départ en vacances, dit valises, bagages et c’est là que ça se complique !
A croire que ça se mérite des vacances !

Et croyez-moi les miennes, les vôtres aussi, sont largement méritées : 1ère année au collège (pas moi, mon fils, je précise quand même, on ne sait jamais). 
On a brutalement basculé dans la préadolescence (mon fils toujours, moi, ça serait plus crise pré-quarantaine) sans que le moindre mode d’emploi ne soit fourni, au passage, merci !
On a vécu et tremblé au rythme des affaires DKS, des primaires et autres campagnes, subi une météo désespérante qui passe de Novembre à Mars sans jamais s’arrêter ni en Juin ni en Juillet, on fait  les soldes (ou pas, donc frustration donc besoin de repos), tenté de faire comprendre à sa banquière que, si la France emprunte 15 milliards d’euros par mois, elle pouvait m’accorder un « petit » découvert, sans succès !
On a encaissé les divorces consécutifs et traumatisants d’Heidi et Seal (1er coup dur), celui de Johnny et Vanessa (2ème coup encore plus dur), celui de Tom et Katie Holmes (euh, là, non ça ne marche pas !).
J’en passe bien d’autres alors, oui, nous les méritons ces vacances !

Cependant, selon toute morale judéo-chrétienne qui se respecte, ça se paye, encore une fois, car, avant de goûter à tous ces plaisirs (et tant d’autres énumérés plus haut de façon non exhaustive), reste la dernière et ultime épreuve : celle des valises (vous remarquerez pas « iiiii » hystériques au mot « valise »).

Je ne sais pas pour vous, mais je suis confrontée au même problème tous les ans.

Chacun de mes départs ressemblant à un véritable déménagement (note pour plus tard à l’attention de moi-même : réfléchir à cette répétition qui doit sûrement signifier quelque chose rapport à mon moi et mon surmoi, mais bon, on verra une prochaine fois revenons à nos moutons, enfin à nos valises), la question est: "comment faire rentrer l’intégralité de ma garde-robe dans une seule et pauvre valise (qui, passage, n’en demande pas tant)".

Après des années d’échecs certains (un été, j’ai fini par me servir de ma voiture comme d’un dressing, à me demander où asseoir mon fils, oui, je sais pas très glorieux !), j’en suis venue à me dire que la solution était de faire une LISTE !

C'est c’est ainsi qu’est née ma fameuse To Take (cousine de la To Do) List "spéciale vacances".

Quelques conseils à suivre et pièges à éviter pour une  To Take List réussie (donc départ réussi, donc vacances réussies, vous suivez ?)

Cibler vos besoins selon votre lieu de villégiature (on se chausse pas de la même manière selon qu’on aille à la montagne, dans une station balnéaire méditerranéenne ou en road-trip, logique mais bon, un rappel n’est jamais inutile).

Commencer sa To Take List en avance, d’abord parce que ça fait du bien au moral et surtout car cela évite la panique du « mon-taxi-arrive-dans-2-heures-et-je-n’ai-toujours-pas-fait-ma-valise » et la confusion qui s’en suit invariablement.

Savoir renoncer à ce chemisier/top/pull/pantalon qu’on a déjà emmené et jamais mis.

Répéter cette opération en se demandant si, vraiment, ça, on va le mettre.

Relire sa To Take List plusieurs fois pour vérifier qu’on n’a rien oublié.

Relire sa To Take List pour vérifier qu’on n’en a pas trop mis.

Achever sa To Take List une semaine avant votre départ.

Et ne plus la rallonger.  Sous aucun prétexte.

Et surtout, surtout, s’en tenir à la liste, quoi qu’il arrive.