25 sept. 2012

L'HUMEUR DU MARDI (car le lundi c'est pourri) #4




BALADE, JE SUIS BALADE …




Et ben, voilà, à peine sommes-nous passés de l’été à l’automne (je rappelle que c’était le 21 Septembre, nous sommes aujourd’hui le 25), que c’est la grande déferlante microbienne !

A l’inverse de nos amis les ours et autres mammifères qui hibernent l’hiver (je songe tous les ans à tenter l’expérience), les microbes et autres bactéries, eux, font un petit break l’été, pour revenir à la charge et en force dès que les températures dégringolent (si, si, passer de 25° à peine 10 le matin, ça s’appelle une dégringolade !).


J’en veux pour preuve le foisonnement, depuis ce weekend, des statuts Facebook qui se finissent tous par « ite » (à ne pas confondre avec les « it » des fashionnistas) !

Non, là, ce suffixe est bien moins glamour, car il s’agit de « bronchite », « laryngite » et autre « gastroentérite », oui, je sais, ça fait rêver !

Et, vous l’aurez compris, je ne fais pas exception à la règle.
Les microbes ont sévi chez moi aussi et sont passé à l’attaque.

En résulte un nez bouché (et donc rouge, très joli), un écoulement nasal qui pourrait rivaliser avec le slim (prononcer « slyyyy-me », l’espèce de matière verte et gluante qui ravissait nos enfants quand ils étaient petits, ça donne envie, non ?) et, point d’orgue, une voix qui fait penser, non pas à celle de Jeanne Moreau ou encore Fanny Ardant, mais plutôt à Jojo le Travelo (mes copines verront très bien de que j’cause). Ajoutez à cela, un perpétuel grelottement sournois et insidieux et surtout cette sensation d’être totalement « à la ramasse ».


Que faire pour survivre à cette co-habitation microbienne forcée (à part aller chez le médecin et se soigner, bien sûr !) ?

Pour ma part, je pars du principe que vu que les bactéries me veulent du mal (forcément), je décide de contrecarrer en me faisant du bien (logique jusque là).

Donc, je me fais plaisir.


Une bonne soupe (ça tombe bien, c’est le début de la saison). Et si vous êtes trop atteintes pour la faire vous même, celles-ci ont ma préférences : Soup Juice et Zoé Bouillon (qui livre à domicile).


                                                                  
  



Un bon gros gilet bien douillet.


Un bon bouquin.


Un bon film. Ou une bonne série. Perso, je vous recommande Homeland (non, je ne fais pas de pub pour la chaine cryptée qui la diffuse actuellement, mais cette série est vraiment top !).


(Je suis à deux doigts du feu de cheminée, mais, bon faut pas abuser, nous ne sommes que le 25 Septembre)


Un bon thé bien chaud. Mes fournisseurs officiels sont Kusmi (un classique) et Néo T, un coup de cœur découvert il y 2 ans, à Montmartre.






Ecouter en boucle le dernier album de Cat Power (idem, pas très original mais tellement bon).

Et regarder par la fenêtre la pluie tomber en se disant que rien ne vaut un bon « Home Sweet Home ».



Sur un dernier « Atchoum ! » bien baveux (beurk), je vous laisse pour aller appliquer ce programme à la lettre.





20 sept. 2012

DESIGN ET ECO RESPONSABILITE









Force est de constater que la tendance majeure qui s’affirme dans toutes les manifestations liées au design et à l’habitat à Paris, comme dans toute l’Europe, est l’éco responsabilité.






Qu’est-ce que le design éco responsable ?


Il se doit d’apporter des solutions aux différentes problématiques sociétales dans notre quotidien liées à l’environnement.

Son rôle est de réduire les répercussions négatives des produits ou des constructions sur notre planète.

Opter pour un design éco responsable c’est faire le choix d’une une pratique quotidienne qui tient compte des valeurs environnementales, telles que la recyclabilité des objets ou des matériaux.

Le design, tout comme la déco, ne se contentent plus de suivre une tendance, ils portent cette démarche de déco écolo, chic et éco responsable, utilisant pour leurs créations  bambou, chanvre, résine, bois provenant de forêts gérées durablement, chutes de bois recyclés ainsi que des composites (la compagnie UPM démontre cette volonté de produire à partir de recyclables, adhérant parfaitement aux enjeux majeurs d’éco-citoyenneté).



Les grandes villes européennes mettent à l’honneur le design éco responsable.






Que ce soit à Paris, lors de la Paris Design Week qui s’est tenu la semaine dernière, le salon Maison et Objet de cette rentrée ou encore Helsinki, élue Capitale mondiale du Design 2012, les valeurs du respect et de la protection de l’environnement s’affirment dans tous les domaines.

L’édition parisienne de la semaine du design a permis de mettre en évidence le lien étroit entre architectes et designers et, si leurs créations diffèrent, leurs desseins se rejoignent pour apporter autant de témoignages des engagements de notre époque que des créations qui répondent à ces évolutions socio-culturelles.






Helsinki, World Capital Design 2012, a tenu à mettre en œuvre un projet où le design fait partie intégrante et du quotidien et du paysage urbain, « Le design intégré à la ville ».

Différentes constructions, toutes éco responsables et recyclables, telles que le Pavillon, le fleuron de la compagnie UPM Biofore , construit exclusivement à base de matériaux composites répond en tous points aux objectifs des organisateurs (nous vous en parlerons plus en détails prochainement, promis !) permettent à tous les visiteurs de découvrir un design engagé pour la protection de l’environnement.

La capitale du design 2012 se veut une véritable vitrine « à ciel ouvert » du design finlandais.

De Paris à Helsinki, le design s’est ancré dans une démarche éthique, chic et écologique. 


14 sept. 2012

ET SI ON NE FAISAIT RIEN CE WEEKEND ?











Ou l'art de buller.


Question rituelle en ces fins de semaines parisiennes : « Et toi, tu fais quoi ce weekend ? »


 Je buvais un verre, hier, avec une amie en terrasse, au sortir d’une journée de boulot chargée et avant de m’attaquer aux courses, de rentrer superviser les devoirs, préparer le dîner, la routine, quoi, et, invariablement, nous en venons à parler de notre programme du weekend.

Réponse de mon amie : « Pour ma part, je rêve de ne rien faire ! »

J’ai marqué un temps d’arrêt, en me disant qu’il est vrai que, parfois, ne rien faire du weekend pour couper franchement avec le rythme trépidant de nos semaines serait le luxe extrême.

En me penchant un peu plus sur la question, j’en suis venue à me demander COMMENT faire pour ne rien faire, un comble tout compte fait !

Car, si on y réfléchit bien, ne rien faire nécessite une sacrée organisation.

Bien sûr, je ne parle pas procrastination, non, loin s’en faut, il s’agit de choisir délibérément de suspendre toute activité contraignante peu ou prou, le temps d’un weekend.

Tout d’abord, il convient de s’interroger sur à quoi peut ressembler ce que l’on pourrait appeler un « weekend type » d’une Parisienne (je joue dans ma catégorie : encore trentenaire, avec progéniture etc.).

On connaît toutes ces fins de semaine où l’on croit qu’on va pouvoir se reposer mais qui, en fin de compte, ressemblent (comme tous les autres jours d’ailleurs) à s’y méprendre au parcours du combattant.

Entre les activités sportives des uns et des autres, un petit tour au marché (remonter avec les sacs qui vous garantissent une élongation des bras).
Enchaîner sur le déjeuner (« Vite, Maman, j’ai rendez-vous avec des copains pour aller au parc/au ciné/jouer à la Play Station ou autre »).
Ranger quelque peu votre intérieur (2 ou 3 lessives, hop, hop, hop, et autant de repassage, un coup d’aspi, de poussière).
Rejoindre vos copines, se plaindre qu’ « on n’a pas ar-rê-ter ».
Rentrer, retrouver votre progéniture… avec un copain, « dis, Maman, il peut dormir à la maison ce soir ? » ;
Retourner faire les courses.
Sauter dans la douche et mettre les pizzas au four (et non l’inverse), se préparer, ne pas trouver un taxi, arriver en retard au resto et s’écrouler sur sa chaise…

Et le dimanche se déroule sur le même rythme, activités sportives en moins mais tête dans le c** en plus et sous aspirine.

A ce rythme-là, on est, parfois, presque contente de voir arriver le lundi matin ! Non quand même pas.

J’en reviens donc à ma question première : « comment faire pour ne rien faire ? »

Demandez le programme du non-programme !



Mesdames, il vous faut vous organiser. Et vous débarrasser de tout complexe, quelqu’il soit. 
Rien, ni personne ne vous empêchera de ne rien faire ce weekend en toute bonne conscience, non mais !

Faire vos courses, toutes les courses pour ne pas être prises au dépourvu dans n’importe quelle situation, la veille, Paris regorge de magasins ouverts jusque tard pour celles qui ont des horaires de ministres.

Privilégier les brunchs et autres apéros ou dîners en terrasse (il devrait faire beau ce weekend) ou encore mieux faites-vous inviter chez des amis (c’est lâche, je sais).

N’ayez aucun scrupule à faire plaisir à vos enfants avec un peu de junk food, ils survivront.

Trouvez-lui un copain… chez qui il pourra aller dormir (grasse mat’ du dimanche assurée).

Procrastinez sans vergogne et remettez à plus tard vos tâches ménagères et autres corvées.

Et, surtout, surtout, savourez tout ce temps que vous avez !
Bullez, bouquinez, allez flâner, refusez toute invitation à quelque dîner ou autre que ce soit avant 20h30.




Ma grand-mère disait toujours : « Qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de vous ».
Et, le temps d’un weekend, elle avait raison.





7 sept. 2012

BREF, C'EST LA RENTREE







JE RENTRE, TU RENTRES, IL /ELLE RENTRE, NOUS RENTRONS, VOUS RENTREZ… 



Bon, je crois que c’est assez clair, on ne peut pas y échapper : c’est la rentrée. Déjà. Passée. Consommée.


Alors pourquoi ce décalage ?

Tout simplement, je trainais des pieds. Tant que je ne l’avais pas écrit en gros, en gras, cela laissait comme un flottement, ça ne pouvait pas être forcément réel.
Mais si.

Je vous dresse le tableau.


Défaire les valises.



Faire la ronde des lessives.

Remiser pour des temps souvent lointains notre garde-robe d’été (sauf été indien, mais ne parions pas).

Ouvrir le courrier. Du Trésor Public. Regretter. Trop tard.

Remettre le réveil.



Faire les courses de fournitures scolaires.

Harceler pédiatre et médecin pour certificats en tout genre.

Savoir qu’on a rangé l’attestation d’assurance scolaire quelque part, mais où ?

Tenter de recadrer votre progéniture « Non, tu ne peux plus te coucher à 1h00 du matin, tu reprends les cours demain matin ! ». Echouer.

Remettre le réveil.

Découvrir le nouvel emploi du temps. Bon.

Couvrir les livres. Argh !

Vérifier qu’on a bien remis le réveil.

Entendre le réveil.

Et se lever.

C’est reparti pour un tour !
Pas si terrible, me direz-vous…
Non, certes. Juste un peu brutal.

Surtout quand le programme de mes vacances ressemble à ça.







Se faire réveiller par l’odeur du pain grillé (que VOUS n’avez PAS grillé).

Manger.

Bouquiner.

Nager.

Manger.


Boire (oui, oui, avec modération, qu’y disent)

Faire la sieste.

Oublier l’heure.

Mais pas l’apéro.



Manger.

Dormir.


Donc, forcément, vous comprendrez que le retour à la réalité peut s’avérer quelque peu violent.
Certes, il faut reprendre le fameux rythme métro-boulot-dodo, mais, tout compte fait, la rentrée est, aussi, pleine de promesses, de challenges et, surtout de retrouvailles, alors c’est décidé, je suis RENTREE !





Bonne rentrée à tous et à toutes !